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Channel: Les papotis d'Auguste
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Corée du Nord, lutte « demi » fratricide, dans la famille Kim.

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Nous suivons tous haletants, ébahis, ce dernier feuilleton asiatique. Quelle histoire incroyable ! Je comprends que l’on soupçonne le « grand timonier » nord coréen Kim Jong-Un de l’assassinat de son demi-frère Kim Jong-Nam. (enfin quand je dis « demi », oui, bon, vu le gabarit du jeune homme, ce serait plutôt le « trois-quart », mais passons). Je disais donc, « je comprends », car cet événement, pour le moins original, se situe tout à fait dans le style flamboyant des grandes dictatures communistes.

Rappelons nous ces sublimes affaires dites des « parapluies bulgares », au temps béni de l’URSS, où dans la foule, « tic » une  petite piqûre de la pointe du dit parapluie, et « toc »  un quidam s’écroulait au sol sans avoir eu le temps de prévenir sa famille. Mais oui, vous avez compris, un jus malicieux et maléfique dans une seringue, et le tour était joué.

Plus récemment en 2006, la même tribu slave versait un nuage, avec ou sans crème, de « polonium » dans le café de monsieur Litvinenko, sujet posthume depuis, de sa Majesté Poutine, Tsar de la Grande Russie.

Mais revenons à nos moutons malaisiens, car c’est bien dans l’aéroport de la capitale de ce pays, que le crime fut perpétré. (Allez savoir pourquoi ce mot « perpétré », au demeurant fort sympathique, est si souvent associé à « crime » !) Ce sont deux jeunes femmes, surement belles comme dans les romans d’espionnage, qui par jeu, décident de jeter au visage de notre demi-frère Kim Jong-nam, un liquide incolore, inodore je ne puis le dire, mais certainement pas indolore, car très vite le malheureux se plaint, chute, rate son avion, mais pas l’ambulance dans laquelle il passe rapidement de vie à trépas.

Le frère Kim Jong-un (c’est bon, vous suivez toujours ?) président de la Coréedu Nord réclame la dépouille du demi–nam, avant que d’indiscrètes autopsies, n’ébruitent cette douloureuse affaire strictement familiale. Cependant, il s’avère fort mal aisé aux malaisiens, de rendre la dépouille d’un homme assassiné sur leur sol.

Devant ce refus, Kim Jong-Un trépigne, se roule par terre, fait exécuter deux ou trois, hauts gradés, qui munis de leur petit carnet et petit crayon. notent consciencieusement : « …me faire exécuter sur le champ… ». (Ne vous inquiétez pas inutilement pour eux, là je brode…).

Après plusieurs tentatives de vol (mais non, nous avons quitté l’aéroport, je parle de voleurs) du corps à la morgue locale, les médecins légistes auraient trouvé sur le malheureux, du VX, (je suis comme vous, je n’ai pas le sentiment de très bien connaitre) mixture plus mortelle que du gaz Sarin (enfin sachez que plus mortel que mortel, cela reste toujours mortel !).

Enfin une histoire qui nous distrait  un peu, des embrouilles quotidiennes « made in France » de nos hommes politiques préférés.

 

Auguste


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